Thomas B. Reverdy

Image
photo b. reverdy
© Richard Dumas

Thomas B. Rerverdy est un romancier et universitaire français. Après l’obtention de l’agrégation de Lettres Modernes en 2000, il enseigne au lycée Jean Renoir à Seine-Saint-Denis. Son expérience de professeur est contée dans Le Lycée de nos rêves, roman écrit à quatre mains avec Cyril Delay.  

Le romancier compose un cycle poétique avec ses trois premiers romans, La Montée des eaux en 2003, Le Ciel pour mémoire en 2005 et Les Derniers Feux en 2008, où se tressent les questions sur le deuil, l’amitié et l’écriture.

Ses écrits, poétiques, réflexifs et philosophiques, sont remarqués dans le monde littéraire. L’Envers du monde sera primé l’année suivant sa publication du prix François-Mauriac 2011. Son roman Les évaporés est doublement primé, et en 2015, Il était une ville retient également l’attention du public et des critiques, avec l’obtention du prix des libraires en 2016.  

Lors de la Comédie du Livre – 10 jours en mai, il présentera son dernier roman, Le Grand Secours. 

Bibliographie

Les évaporés : un roman japonais, Flammarion, 2013.

Il était une ville, Flammarion, 2016.

L’Hiver du mécontent, Flammarion, 2018.

Climax, Flammarion, 2021.

Le Grand Secours, Flammarion, 2023.

RETROUVEZ-MOI SUR CES ÉVÉNEMENTS

Couverture le grand secours

Résumé de l'œuvre

A Bondy, une journée de lycée écrite comme une tragédie grecque qui met en scène, au fil des cours et des récréations, le destin de Mo et de Sara, de leurs amis, mais aussi de Candice, la professeure de théâtre, de ses collègues et de Paul, l'écrivain qu'elle a fait venir pour un atelier d'écriture.

Extrait de l'oeuvre

« Il s’est arrêté sur le pont pour regarder le soleil se lever. Il y a toujours un moment un peu miraculeux quand ça arrive, quand on est là pour le voir. Le canal est blanc comme un linceul, ciel voilé, deuil qui se traîne, de plus en plus clair, embrumé, laiteux, un ciel à croire qu'il va neiger, et puis le soleil apparaît. Il déchire les nuages, ceux de l’horizon, il les disperse, il les brûle comme une flamme brillante de soudeur qui transpercerait du coton, et le ciel autour s’enflamme, ça ne dure peut-être que dix ou quinze minutes, le vent se lève avec le jour et le ciel devient rose et jaune comme une carte postale, comme s’il n’y avait jamais eu de nuages. Le soleil ouvre le ciel comme un voile. Laisse passer les anges. On voit aussi ça, ici. »