Stéphanie Leclerc

Stéphanie Leclerc est une autrice française. Vivant à Pézenas dans la maison de son enfance, cette grande lectrice écrit son premier roman sur le tard : Le Parasol de Robinson est publié en 2014 aux éditions Ecole des loisirs.  

Son dernier roman, Grand passage, publié chez Syros en 2022, remporte le Prix des Pépites du Salon de Montreuil la même année. 

Bibliographie

Le Parasol de Robinson, Ecole des loisirs, 2014

Je m’appelle Bérénice, Ecole des loisirs, 2015

Ces rêves étranges qui traversent mes nuits, Ecole des loisirs, 2016

Grand Passage, Syros, 2022

RETROUVEZ-MOI SUR CES ÉVÉNEMENTS

Grand Passage

Résumé de l'œuvre

Entre polar et fantastique, ce roman raconte l’histoire de Lauris. Habitant de Grand-Passage, il a un pouvoir particulier : les animaux morts s’animent en sa présence. Un jour, son grand-père décédé vient même lui rendre visite... Et c’est peu après que le corps de son amie Lali est retrouvé sans vie au bord de l’autoroute, non loin du lieu de travail de la mère de Lauris. Grand Passage s’émeut de se drame, tandis que Lauris est en proie à de plus en plus de mauvais rêves... 

Grand Passage, Syros, 2022 (à partir de 13 ans)

Extrait de l'oeuvre

Arnaud était entré dans notre vie à tous les deux un an plus tôt. Il n'était pas d'ici, il venait d'une région plus à l'ouest, du côté de l'océan. C'était un événement lorsque quelqu'un de nouveau s'installait dans une petite ville, cela faisait l'effet d'un peu d'air frais. Ma mère l'avait rencontré dans un bar où elle aimait traîner avec sa collègue de travail et amie Nicole, les soirs où elles avaient motif à célébration. Il s'était assis à la table d'à côté. Tout de suite ils s'étaient plu. Ils n'avaient pas perdu de temps. Arnaud m'avait été présenté le week-end suivant. Je l'avais trouvé très bien. Il était grand, il était assez beau. Il avait un vrai boulot. Il était gentil et sympathique. Il me parlait avec considération, et pas comme si j'étais un idiot. Cela changeait des abrutis locaux qui à un moment ou un autre avaient tous eu un regard concupiscent sur ma mère. Alors j'avais donné mon accord. Je n'avais aucun motif pour ne pas le faire. Bien sûr, j'aurais pu chercher la petite bête, et je l'aurais sans doute trouvée. Quelques années plus tôt, c'est d'ailleurs ce que j'aurais fait. Ce type n'était quand même pas parfait. Mais j'avais quatorze ans.