DUCROZET Pierre
Né en 1982 à Lyon, Pierre Ducrozet est un écrivain français, spécialiste des enjeux sociétaux et environnementaux. En 2010, il signe son premier roman Requiem pour Lola Rouge chez Grasset : un roman autour de la fuite perpétuelle. S’ensuit alors de nombreuses publications : La Vie qu’on voulait (Grasset, 2013), roman d’apprentissage et de voyage qui raconte les déboires d’une jeunesse européenne en pleine ébullition ; la biographie Eroïca (Grasset, 2015) qui retrace le combat poignant de l’artiste new-yorkais Samo, en lutte contre la société; ou encore L’Invention des corps (Actes Sud, 2017), thriller dystopique haletant autour du transhumanisme avec lequel Pierre Ducrozet décroche le Prix Flore. Deux ans plus tard, Le Grand vertige (Actes Sud, 2020), exposant les défis du réchauffement climatique, est le grand lauréat du Prix Mottart de l’Académie française. En 2024, il revient avec Autoportrait sans moi (Mercure de France, 2024), un récit intime autour de ses souvenirs d’été à la conquête du je. Le roman fait partie de la sélection Renaudot 2024.
Bibliographie
- Requiem pour Lola Rouge, Grasset, 2010
- La Vie qu’on voulait, Grasset, 2013
- Eroïca, Grasset, 2015
- L’Invention des corps, Actes Sud, 2017
- Le Livre des métiers imaginaires, Actes Sud, 2019
- Le Grand vertige, Actes Sud, 2020
- Variations de Paul, Actes Sud, 2022
- Autoportrait sans moi, Mercure de France, 2024
Résumé de l'œuvre
Autoportrait sans moi, Mercure de France, 2024
Dans cet autoportrait en mouvement, Pierre Ducrozet traverse en un travelling les instants et les lieux de sa vie, comme s’il voulait replacer les choses sur une carte réinventée du temps. Il a tous les âges au même moment, il traverse l’Inde et la Sicile, s’arrête au Mexique et en Papouasie, parcourt New York à pied, se retrouve enfin dans la lumière éclatante de Barcelone – le tout écrit dans un seul souffle.
Au centre de ce voyage magnétique où la vie et la littérature ne font plus qu’un, il y a la splendeur et les bruits de tous les étés. Une plage, une maison, des corps adolescents qui se jettent dans les vagues. L’été comme la conquête de la liberté, la soif de recommencement.
Dans cette danse, ce solo de jazz, Pierre Ducrozet traque les apparitions, les fulgurances où le temps s’ouvre et nous accueille. Esquissant, au bout du chemin, un art poétique contemporain.
