LOBE Max

Né en 1986 au Cameroun, Max Lobe est un écrivain et journaliste suisse d’expression française. Arrivé en Suisse à l’âge de 18 ans, il entreprend des études de communication et de journalisme avant d’intégrer l’Institut des Hautes études en administration publique de Lausanne. Il se passionne rapidement pour l’écriture et questionne les inégalités sociales, portant la voix de ceux que l’on entend trop peu. En 2011, il publie son premier roman, L’Enfant du miracle aux éditions des Sauvages. Son deuxième livre, Confidences (2016, ZOE), lui vaut une renommée littéraire et populaire. Avec lui, Lobe remporte le prestigieux prix Ahmadou-Kourouma en 2017. A la croisée du dialogue fictif et de la réalité historique, ce roman retrace l’histoire du Cameroun. A travers les souvenirs d’une vieille femme, Max Lobe interroge les relations entre passé colonial et problématiques sociétales contemporaines. Parmi ses œuvres figurent Loin de Douala (2018), récit sur l’exil et la quête d’identité, et Les Tribulations du dernier Sijilmassi (2023), exploration romanesque de ses préoccupations politiques et personnelles. A la croisée de la littérature traditionnelle africaine et les réalités contemporaines de l’immigration en Suisse, Max Lobe partage son temps entre l’écriture et les conférences sur la diversité, l’homophobie, la religion, l’héritage colonial et la violence systémique vécue par les personnes sans papier. Sa voix singulière et engagée l’érige en figure emblématique de la littérature francophone du XXIe siècle.
Bibliographie
- L’Enfant du miracle, Editions des Sauvages, 2011
- 39, rue de Berne, Zoé, 2013
- La Trinité bantoue, Zoé, 2014
- Confidences. Lettres d’Alain Mabanckou à l’auteur, Zoé, 2016
- Loin de Douala, Zoé, 2018
- La Promesse de sa Phall’Excellence, Zoé, 2021
- Does Snow Turn a Person White Inside ?, Dead Ink, 2022
- La Danse des pères, Zoé, 2025

Résumé de l'œuvre
La Danse des pères, Zoé, 2025
Benjamin Muller, danseur classique sur le tard, s’isole chez lui, boulevard de Saint-Georges à Genève, pour revivre son histoire, son rapport aux pères qui l’ont fabriqué.
Trois générations d’hommes.
Kundé Di Gwet Njé, le géniteur, grand conteur élégant et amateur de Funky-Makossa. Puis les pères des indépendances, Ahmadou Ahidjo, Paul Biya. Ceux de la résistance, l’écrivain Mongo Beti. Enfin, Wolfgang, l’ancêtre dont l’esprit brille comme un oiseau de feu. Tous les hommes d’une vie. Miss Parks la fleuriste, son amie Okonkwo la danseuse, Estha Minlah, la mère valeureuse.
La langue va du funky-Makossa au Boléro, de la rai algéroise aux roulements de hanches, les pointes tombent sur du blues.