NDIAYE Marie

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Photo Marie NDiaye
©Francesca Mantovani

Née en 1967, Marie NDiaye est une autrice française d’origine franco-sénégalaise. Elle se passionne très vite pour la lecture et commence à écrire dès l’âge de douze ans. Écrivaine précoce fascinée par Marcel Proust, Henry James et Joyce Carole Oates, Marie NDiaye écrit son premier roman en parallèle du baccalauréat, Quant au riche avenir, qui sort en 1985 aux Éditions de Minuit. En 2001, Marie NDiaye décroche le prix Femina avec Rosie Carpe (Éditions de minuit), racontant dans une plume nostalgique les errances de l’héroïne éponyme. Huit ans plus tard, elle est la lauréate du Prix Goncourt avec Trois Femmes puissantes (Gallimard, 2009). Cette œuvre éminemment féministe donne à voir les trajectoires de trois femmes en lutte, révoltées contre la violence et les humiliations. En 2025, Le bon Denis, son dernier roman, autoportrait centré autour de sa mère et du départ de son père, est publié au Mercure de France.  

Bibliographie

  • Quant au riche avenir, Éditions de minuit, 1985 
  • La Femme changée en bûche, Éditions de minuit, 1989 
  • La Sorcière, Éditions de minuit, 1996  
  • Comédie classique, P.O.L, 1987 
  • Rosie Carpe, Éditions de minuit, 2001 
  • Papa doit manger, Éditions de minuit, 2003 
  • Les Serpents, Éditions de minuit, 2004 
  • Tous mes amis, Éditions de minuit, 2004 
  • Mon cœur à l’étroit, Gallimard, 2007 
  • Trois femmes puissantes, Gallimard, 2009 
  • Les grandes personnes : théâtre, Gallimard, 2012 
  • La Cheffe, roman d’une cuisinière, Gallimard, 2016 
  • Un pas de chat sauvage, Flammarion, 2019 
  • La Vengeance m’appartient, Gallimard, 2021 
  • Le bon Denis, Mercure de France, 2025 
Couverture Le bon Denis

Résumé de l'œuvre

Le bon Denis, Mercure de France, 2025

« Elle entendait la voix égale et limpide du garçon, ni lion ni souffle n’en altérait la placide assurance. 

Il semblait, lui, aussi, ce Denis, pareil aux petites feuilles du lilas, se consumer sans brûler. 

Il s’écarta brusquement, tournant le dos au père, puis il prit la main de la fille dans un geste d’une telle tendresse qu’elle s’en trouva presque déconcertée. 
Ils revinrent vers l’hôtel, leurs pas unis, sans un coup d’œil derrière eux. 
Il ne veut pas nous reconnaître, il ne veut pas de nous le pauvre homme, nous sommes libres ! chuchota le garçon avec joie. 
Il sembla à la fille qu’une joie de même nature exactement la grisait en toute lucidité. 
Libres, enfin libres ! répétait Denis en riant. » 

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L'Opuscule -