Jean-Luc Coatalem

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Photo JL Coatalem
© Patrice Normand

Né à Paris en 1959, Jean-Luc Coatalem est un journaliste et écrivain français. D’origine bretonne, il passe son enfance en Polynésie et son adolescence à Madagascar, puis se lance à l’âge adulte dans de nombreux voyages tout autour du globe.

En 1980, il revient à Paris où il travaille dans l’édition puis dans la presse. Il publie quelques années plus tard son premier roman Zone Tropicale aux éditions Le Dilettante, qui trace déjà les contours de son écriture-monde qu’il ne cessera par la suite d’approfondir, et signe en 1992 le Manifeste pour une littérature voyageuse.

Tout en conservant son goût pour les romans de l’ailleurs, il s’essaye par la suite à l’écriture intimiste, avec la publication d’Il faut se quitter déjà en 2008 chez Grasset. Il remporte le prix Femina essai pour Mes pas vont ailleurs, publié en 2017 aux éditions Stock, et le grand prix Jean Giono pour La part du fils, paru deux années plus tard chez le même éditeur et finaliste au prix Goncourt.

Auteur prolifique, aujourd’hui journaliste à Géo, il continue de sillonner le monde et d’écrire des œuvres inspirées de ses voyages.

Bibliographie

Mission au Paraguay, Grasset, 1996

Je suis dans les mers du Sud, Grasset, 2001

La Consolation des voyages, Grasset, 2004

Le Dernier Roi d’Angkor, Grasset, 2010

Le Gouverneur d’Antipodia, Le Dilettante, 2012

Une chambre à l'hôtel Mékong, Stock, 2023

RETROUVEZ-MOI SUR CES ÉVÉNEMENTS

couverture une chambre à l'hotel mékong

Résumé de l'œuvre

Une chambre à l’hôtel Mékong, Stock, 2023

 

Enfermé volontairement durant une nuit au musée Guimet, l’auteur y raconte sa déambulation, entre souvenirs de jeunesse, réflexions personnelles et découverte du lieu.

L’ouvrage offre une lecture peu commune et pleine de surprise, fruit de la rencontre entre la plume précise et envoûtante de Jean-Luc Coatalem et un lieu fascinant qui possède l’une des collections d’arts asiatiques la plus importante au monde.

Extrait de l'oeuvre

« Pourquoi avoir choisi le musée Guimet, dédié aux arts asiatiques ? Et non pas Cernuschi, près du parc Monceau, ou les collections du Quai Branly, face à la Seine ? Sans doute parce que j’avais toujours aimé son architecture néoclassique, sorte de palais néo-pompéien avec sa rotonde et ses frontons palladiens. Un je-ne-sais-quoi de victorien aussi… En tout cas de romanesque. Fertile en histoires et en secrets. Autrefois, mon grand-père y venait le week-end, cherchant à diluer sa mélancolie entre les bouddhas en grès, les dragons ailés et les panoplies des samouraïs. Guimet lui était un havre, une cachette. La fréquentation des Ailleurs et des Autrefois peut être un baume. Une revanche sur le sort… »

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