LEBRUN Guillaume

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Photo Guillaume Lebrun
©Mathieu Rolland

L’œuvre de Guillaume Lebrun se distingue par son audace stylistique et sa capacité à revisiter des thématiques historiques et personnelles avec inventivité. Naviguant entre poésie, autofiction et roman, Guillaume Lebrun s’inscrit dans une démarche littéraire où l’exploration de l’identité et des récits revisités occupe une place centrale. En 2011, il signe un recueil de poésie, Quelque chose de l’ordre de l’espèce, publié aux éditions Joca Seria, dans lequel il interroge le rapport de l’humain à son environnement et à lui-même. L’année suivante paraît Prototype 876437 1-A ( Joca seria, 2012), une autofiction marquante inspirée de sa propre expérience en tant qu’enfant conçu par procréation assistée. En 2022, Guillaume Lebrun publie son premier roman, Fantaisies guérillères, aux éditions Bourgois. Ce récit réinvente l’histoire de Jeanne d’Arc à travers le prisme de l’imaginaire et de la pop culture, où la figure de Jeanne devient un personnage multiple et moderne. Dans son dernier roman, Ravagés de splendeur (Bourgois, 2025) Guillaume Lebrun donne à voir le destin transgressif d'Héliogabale, Empereur devenu Impératrice, qui tente de renverser la morale systémique pour insuffler un grand vent de liberté et d'amour.

Bibliographie

  • Quelque chose de l’ordre de l’espèce, Joca seria, 2011 
  • Prototype 876437 1-A, Joca seria, 2012 
  • Fantaisies guérillères, Bourgois, 2022 
  • Ravagés de splendeur, Bourgois, 2025 

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Couverture Ravagés de splendeur, Guillaume Lebrun

Résumé de l'œuvre

Ravagés de splendeur, Bourgois, 2025 

Rome, début du IIIe siècle. Les intrigues et les complots de sa famille portent le jeune Héliogabale à la tête de l’Empire romain, inaugurant un règne de rage et de fureur. Soutenu par sa femme, la Grande Vestale Aquilia, et l’ancien esclave Hiéroclès, avec lesquels il forme un trio amoureux, l’Empereur devient Impératrice et met Rome au défi en multipliant les scandales. Jusqu’à sa mort brutale, Héliogabale tentera d’instaurer une liberté absolue au cœur de cet Empire sclérosé par la peur : une liberté sexuelle, une liberté de culte, une liberté d’être. 

Héliogabale, sous la plume de Guillaume Lebrun, incarne une figure de la transidentité, un être dynamitant tous les codes de la société et dont le désir violent de transgression nous interroge encore aujourd’hui : sur le genre, la question du féminin et du masculin, ainsi que l’exercice du pouvoir dans un Bas-Empire qui ressemble par bien des aspects à notre monde contemporain. 

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