TEILLARD Esther

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Photo Esther Teillard
©Guillaume Marbeck

À tout juste 23 ans, Esther Teillard fait partie de la rentrée littéraire de janvier 2025 avec son tout premier roman CARNES (Pauvert, 2025). Originaire de Marseille, elle travaille pour France Culture et la revue Artpress. Esther Teillard s’inscrit parfaitement dans la lignée sulfureuse de la maison d’édition Pauvert, connue pour avoir défier la censure en publiant les œuvres sulfureuses du Marquis de Sade. Cette œuvre transgressive, à l’écriture brute et désespérée, rend compte de la violence viscérale qui s’opère entre les femmes des bas mondes de Marseille à ceux de Paris. Le corps y est montré dans son état le plus primitif, telle de la viande, la carne. À travers ce texte, l’autrice tire son influence de Mireille Havet, poétesse lesbienne, morte à l’âge de trente ans dans l’indifférence la plus totale. C’est un premier roman percutant qui ne laissera personne indifférent !  

Bibliographie

CARNES, Pauvert, 2025 

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Couverture Carnes, Esther Teillard

Résumé de l'œuvre

« Le désir humilie et traverse les âges. Il te harcelait au collège. Il attend que tu te pendes dans ta chambre pour lui échapper. Pas de mot pour les proches, juste la corde et le cou cassé. » 
 
Acceptée aux Beaux-Arts de Cergy, la narratrice de CARNES quitte son Marseille natal pour le Nord-Est parisien. Un nouveau monde lui tend les bras, plus sororal, moins volcanique, où les débats sur l’inclusivité ont remplacé les sifflets misogynes. 
Mais où va se nicher la violence quand elle craint de dire son nom ? 
Cagoles, prostituées chinoises, étudiantes vénéneuses et muristes émotifs : CARNES dresse un état des lieux brûlant de la vulgate féministe bourgeoise et de la manière dont la violence patriarcale subsiste derrière les postures de vertu. 

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