Catherine BERNSTEIN
Après le bac, Catherine Bernstein quitte Tours, ville où elle a grandi, pour suivre des études de Lettres modernes à Paris. Elle obtient son DEUG puis une licence de cinéma à Paris-III.
Elle est assistante à la réalisation de différents longs métrages de fiction, avant de réaliser ses propres courts-métrages. En 1996, elle réalise Zohra à la plage, qui reçoit le Prix du jury de Ciné Cinéma, le Prix Aaton du court métrage à Locarno et le Prix de Montecatine.
Ensuite, elle tourne en Allemagne trois documentaires, Oma (1997) qui reçoit le Prix du jury au festival de Vic le Comte, Les Raisins verts l’année suivante, également primé, et enfin Les Absentes en 1999. Elle ne cesse de réaliser des longs métrages, des documentaires, des fictions, des courts-métrages. En 2009, elle tourne un court-métrage sur le corps, Nue, qui reçoit le Prix du meilleur film à Saint-Petersbourg et sélectionné dans de nombreux festivals.
En parallèle, elle travaille sur des castings de longs métrages et écrit également deux scénarios, dont L'Homme qui n'existait pas.
Lors de la Comédie du Livre – 10 jours en mai, elle présentera Congo-océan, un chemin de fer et de sang.
Bibliographie
Zohra à la plage, 1996.
Oma, 1997.
Les Raisins verts, 1998.
Les Absentes, 1999.
Assassinat d’une modiste, 2006.
Congo-Océan, un chemin de fer et de sang, 2023.
Résumé de l'œuvre
A la fin du XIXe siècle, les puissances européennes se partagent l’Afrique équatoriale, un territoire extrêmement convoité. En 1921, la France entreprend la construction de la ligne « Congo-Océan » : 512 km de voie ferrée qui relierait Brazzaville à Pointe-Noire, pour faciliter l’exploitation des richesses de l’Afrique-Équatoriale française vers la métropole.
Les colonisés deviennent la main-d’œuvre privilégiée pour ce gigantesque chantier, subissant maltraitances, travail forcé, punitions… Le chantier dure treize ans et fut l’un des plus meurtriers du continent, entraînant la mort de près de 20 000 hommes.
