Glasgow, 1968, le Celtic Football club remporte le championnat d’Ecosse. La même année, quelques mois plus tôt, naît Andrew O’Hagan, futur fleuron de la littérature écossaise. Son ascension est fulgurante avec un succès critique et populaire au rendez-vous dès son premier roman, The Missing, paru en 1995. Il frôle à trois reprises le prestigieux Booker Prize et voit régulièrement ses œuvres inscrites sur les listes de coups de cœur du Guardian, du Spectator et du Financial Times. Sans jamais céder aux facilités de genre ni aux schémas de réussite, O’Hagan puise sa plume dans la complexité des relations humaines, dans le monde qui l’entoure, avec une assertion parfaitement écossaise, intriquée d’humour et de philosophie. Rarement là où on l’attend, sa bibliographie s’étire sur un spectre étonnant : de la réflexion sur la fiction à travers l’icône Marilyn Monroe en passant par l’hommage tout patriotique au poète Robert Burns. Son nouveau roman, Les Éphémères (Métaillé, 2024) est d’ores et déjà lauréat du Waterstones Scottish Book award et du Christopher Isherwood Prize, et élu livre de l’année par de nombreuses chroniques littéraires internationales.