
LASSAQUE Aurélia

Née en 1983, Aurélia Lassaque est une poétesse et dramaturge française. Elle est particulièrement reconnue pour son engagement en faveur des langues minoritaires et sa passion pour l’occitan, qu’elle place au cœur de son œuvre. Écrivant en français et en occitan, elle explore avec sensibilité les thématiques de l’identité, de la mémoire et de la relation entre l’humain et la nature. Doctorante en littérature, Aurélia Lassaque s’intéresse particulièrement à la richesse des traditions orales et à leur place dans le monde contemporain. Son travail poétique se distingue par sa capacité à tisser des ponts entre les langues et les cultures. Son recueil Pour que chantent les salamandres (2013), publié en édition bilingue français-occitan, marque un tournant dans sa carrière, rencontrant un large public en France et à l’international. Ses poèmes ont depuis été traduits en plus de dix langues. Aurélia Lassaque est également dramaturge : elle collabore régulièrement avec des artistes, musiciens et plasticiens pour créer des performances où la poésie dialogue avec d’autres formes d’expression artistique. Ce croisement des arts reflète son désir d’inscrire la poésie dans un espace vivant et universel. Fervente militante pour la préservation et la promotion des langues régionales, elle participe à de nombreux festivals littéraires et événements culturels à travers le monde, portant haut les couleurs de l’occitan et de la poésie en général.
Bibliographie
- Pour que chantent les salamandres, Éditions Bruno Doucey, 2013
- En quête d’un visage, Éditions Bruno Doucey, 2017
- Cévennes ou Le ciel n'est pas à vendre, Cevenas o Lo cèl es pas per vendre, Temps des cerises, 2020, pour la traduction occitane
- L'ombre messagère et autres moissons de poèmes, Éditions Bruno Doucey, 2025
Résumé de l'œuvre
L'ombre messagère et autres moissons de poèmes, Éditions Bruno Doucey, 2025
Les oiseaux et les fleurs, le grillon qui meurt en chantant, la voix millénaire qui bruisse dans les arbres, les herbes d’eau et le corps des nymphes, les pierres venues du fond des âges, la nuit qui nous regarde « sur l’autre rive de la nuit », un siècle qui s’étire entre deux sanglots de guitare, et les déserts, l’âpreté silencieuse, les ruisseaux, les saisons et les astres... En magicien du langage, Max Rouquette nous entraîne sur les sentiers d’une Occitanie ancestrale. Ses paysages intérieurs et les garrigues de l’Hérault se rejoignent, comme se rejoignent, le silence des pierres et le bruissement du temps, les animaux réels et le bestiaire mythologique qui peuple son imaginaire. Les mots de poète visionnaire sont des sous troués : on ne s’étonnera pas d’y passer le soleil.