La littérature et ses pouvoirs

La littérature et ses pouvoirs

Gonçalo M. Tavares, L’Os du milieu (traduction de Dominique Nédellec, Viviane Hamy)
Mathias Énard, Mélancolie des confins. Nord (Actes Sud)

Depuis leur commencement, les œuvres – parfois si différentes par les tonalités et couleurs qu’elles emploient – de Gonçalo M. Tavares, considéré comme un des plus grands noms de la littérature portugaise contemporaine, et de Mathias Énard, Prix Goncourt 2015 avec Boussole, n’ont eu de cesse de se confronter à la question du mal, à la précarité des choix moraux, aux visions terrifiantes laissées par l’Histoire dans l’esprit des Hommes. Alors que l’univers romanesque du créateur du Royaume semble bannir toute forme d’espérance, les livres de Mathias Énard offrent de lumineuses perspectives sur l’amitié, l’art, les plaisirs du savoir et des sens. Tous deux partagent en retour une idée élevée de ce que peut la littérature.

Animation : Élodie Karaki